Compiler un kernel vanilla sur CentOS 4

Nous allons voir dans cet article comment passer du kernel 2.6.9-67 fourni avec CentOS 4.6 à la version 2.6.29.1 du kernel vanilla (c’est à dire sans aucun patch) récupéré sur ftp.kernel.org.

En pré-requis, vérifiez que les packages gcc, ncurses-devel, rpm-build sont installés.

Tout d’abord, il faut récupérer les sources du kernel et les décompresser dans /usr/src/. Nous copions ensuite le fichier de configuration du kernel actuel dans le répertoire du kernel que nous voulons compiler.

installsrc

Nous lançons alors la commande make oldconfig qui permet de reprendre les options du noyau précédent et qui sont encore valable pour le nouveau kernel. Cependant, pour toutes les nouvelles options/modifications, une confirmation manuelle sera demandée. La réponse conseillée est en majuscule dans la liste des options possibles. Bien évidemment, vous pouvez ajouter/supprimer des fonctionnalités à votre guise.

oldconfig

Une fois la configuration terminé, nous pouvons lancer la compilation avec la commande make rpm

Une fois la compilation terminée, il suffit d’installer le kernel avec la commande rpm -ivh /usr/src/redhat/RPMS/i386/kernel-2.6.29.1-1.i386.rpm –nodeps

rpm1

Ensuite, nous allons régénérer l’initrd afin de précharger le module utile pour LVM. Il faut donc éditer le fichier /etc/modprobe.conf pour mettre en commentaire la ligne faisant référence au module mptscsi.

modprobe

Nous pouvons ensuite lancer la commande mkinitrd après avoir supprimé l’ancien initrd :

mkinitrd

Je désactive aussi SElinux puisque je n’ai pas défini de policy en editant le fichier /etc/selinux/config :

selinux

Je modifie le fichier /boot/grub/menu.lst pour y référencer mon nouveau kernel :

grub

Il suffit ensuite de redémarrer pour que le nouveau noyau soit pris en compte :

uname

Flasher des BIOS à l’aide de LRS

LRS de la société Linbox est un logiciel de gestion de parc informatique et de clonage de stations basé sur un environnement de boot PXE. La méthode présentée ici permet de flasher facilement un groupe de machine sans avoir à générer de clé USB bootable ou de disquette de boot.
On peut facilement adapter cette méthode pour tout environnement de boot PXE (avec pxelinux par exemple) ou même pour un simple ordinateur (via grub par exemple). Cette méthode permet par exemple de flasher des postes sous Linux facilement.

La manipulation sera effectuée avec des Dell Precision 380 mais est facilement adaptable à tout bios se flashant à l’aide d’un petit programme DOS.

Tout d’abord, il faut récupérer le programme permettant de flasher le bios. Chez Dell, l’exécutable contient à la fois le programme de flashage mais aussi le bios. Pour certaines cartes, chez d’autres fabricants, il faut récupérer séparément le programme de flashage et le fichier de mise à jour du BIOS.
Dans notre cas, le fichier s’appelle WS380A09.EXE.

Il faut ensuite récupère une image disque de Freedos ici

Les manipulations sont effectuées sur une distribution Archlinux mais sont facilement adaptables sur une autre distribution.

Tout d’abord, il faut installer les outils dont nous aurons besoin.

pacman

Le package hd2u contient l’utilitaire dos2unix qui nous sera utile par la suite. Le package syslinux fournit le fichier memdisk. Si votre distribution ne fournit pas syslinux, vous pouvez télécharger une version de memdisk ici.

Nous allons ensuite créer un répertoire ‘floppy’ et monter l’image FreeDos dans ce répertoire.

mount

Éditons ensuite le fichier floppy/config.sys

configsys

Éditons ensuite le fichier floppy/autoexec.bat pour y placer à la fin le nom de la commande exécuter pour flasher le bios. Dans notre cas, il s’agit juste du fichier .exe mais cela aurait très bien pu être une ligne du style awdflash.exe nouveaubios.bin

autoexecbat

Il reste à copier le (ou les fichiers) nécessaires au flashage du bios dans le répertoire floppy et de convertir les fichiers modifiés au format DOS.

umount

Il reste ensuite à copier l’image obtenue sous un nom reconnaissable et de lui joindre le fichier memdisk.

cp

Sur le serveur LRS :

Créer un répertoire /tftpboot/flashbios et placer à l’intérieur (par scp par exemple) les fichiers flashp380.img et memdisk.

Créer un répertoire /tftpboot/revoboot/imgbase/Flash-380/ et créer à l’intérieur un fichier conf.txt contenant les informations suivantes :

conftxt

(La syntaxe est proche de celle d’un GRUB classique et il est très facile de l’adapter pour flasher un poste « simple » sans passer par LRS. Il faudrait alors modifier le fichier /boot/grub/menu.lst).

Il suffit maintenant, dans le panneau de configuration de LRS, d’affecter l’image Flash-P380 aux postes à flasher …

Cisco Aironet 1100 en mode workgroup-bridge

Le mode workgroup-bridge permet de faire un pont entre un réseau local et un point d’accès distant.

121646

Dans cette exemple, les 3 stations de travail et le portable connecté au Hub passeront par la borne Wifi (Aironet 1100) configurée en workgroup-bridge pour accéder au point d’accès Root. Ce point d’accès Root peut être un routeur Wifi-ADSL par exemple ou une borne configurée en Access Point WPA-PSK (ce que nous allons voir dans cet exemple).

Pour faciliter la configuration, il est préférable d’utiliser l’interface Telnet de la borne Aironet.

workgroupbridge

Tout d’abord, nous passons en mode « configuration terminal ». Pour l’interface dot11radio 0,  il suffit de l’activer avec la commande no shutdown et de lui définir son rôle à l’aide de la commande station-role workgroup-bridge.

Le reste de la configuration permet de faire communiquer la borne avec la borne configuré dans l’article « Cisco aironet 1100 et wpa-psk ».

On peut remarqué que la clé wpa est entrée sous la forme wpa-psk ascii  7   ………………………..

Le chiffre 7 permet de rentrer la clé sous forme cryptée (obtenue par un show run sur la borne Root).

Si on voulait rentrer la clé en clair, il suffit de remplacer le chiffre 7 par 0.

De même, le mot clé ascii peut être remplacé par hex.

Guide des commandes wireless Cisco